Le 15 juin est la journée mondiale contre la faim dans le monde.
Chaque jour, 25 000 personnes meurent de faim. Soit 9 millions de personnes par an.
A l’inverse, l’obésité, causée par une alimentation déséquilibrée, est responsable de plus de 2,8 millions de décès par an.
Auxquels, il convient de rajouter les décès liés aux maladies cardiovasculaires, au diabète de type 2 et à certains types de cancer, étroitement liés à une alimentation déséquilibrée (surconsommation d’aliments transformés, riches en sucres, en gras saturés et en additifs nocifs).
Le paradoxe est choquant : l’insuffisance de nourriture provoque la mort, mais son excès et l’absence de contrôle également.
Dans le premier cas, un acte involontaire et subi, dans l’autre un acte volontaire.
L’objet du présent article n’est pas de noter qu’acheter de la mauvaise alimentation coûte cher et que le transfert du surcoût à des personnes connaissant la faim suffirait à l’éradiquer.
Cela n’est pas non plus de parler du profit financier de grands groupes qui vantent des marchandises dites alimentaires qui se révèlent mortelles à long terme.
Mais plutôt de nous inciter, à nous qui avons accès à une alimentation saine et équilibrée, à changer nos habitudes de vie pour éviter obésité et maladies.
Et cela nécessite une simple décision de notre part.
L’éducation et la sensibilisation jouent un rôle crucial dans la transformation des mentalités.
En fournissant des informations claires et accessibles sur la nutrition et les effets néfastes d’une alimentation inadéquate, il est possible d’encourager des choix alimentaires plus sains.
Outre l’éducation, consommer des produits sains, de base, non transformés et non industriels, est un geste simple et essentiel pour réduire la mortalité liée aux mauvaises habitudes alimentaires.
Individuellement, nous pouvons avoir un impact collectif, avec du bon sens, du courage et de l’action.
SAUVE TOI TOI-MEME.